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Ukraine : MSF apporte son aide pour soigner les blessé.es de guerre dans un hôpital pour enfants à Kyiv

Les 13 et 14 mars, une équipe de Médecins Sans Frontières a dispensé une formation en chirurgie de guerre et donné des conseils sur la gestion des afflux massifs de blessé.es au personnel de l'hôpital pour enfants Okhmadet de Kyiv. Disposant de 750 lits, il s’agit d’un des plus grands hôpitaux de la capitale ukrainienne.

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Martial Ledecq, chirurgien vasculaire belge, en pleine opération à l'hôpital Okhmatdyt de Kyiv. © MSF - 14 mars 2022

Les équipes MSF ont apporté un soutien à la prise en charge des blessé.es de guerre

Lorsque les équipes MSF ont visité l’hôpital, le personnel soignant recevait plusieurs blessé.es par jour et a souhaité bénéficier d’un soutien en médecine de guerre, en prévision d’une augmentation du nombre d’admissions.

« La plupart des chirurgien.nes de cet hôpital sont des spécialistes, mais ne sont pas formé.es à la prise en charge des blessé.es de guerre », explique Anja Wolz, coordinatrice des urgences MSF en Ukraine. « Dans le cas d’une blessure par balle ou par éclat d’obus, le nettoyage des plaies est extrêmement important. La prise en charge doit se faire rapidement et correctement, pour éviter les risques d’infection. Ces pratiques nécessitent une certaine expérience. »

Nous avons dispensé des formations en chirurgie de guerre et en gestion des afflux massifs de blessé.es

Un chirurgien MSF, expérimenté en chirurgie de guerre, a dispensé une formation afin que ses confrères de Kyiv puissent se perfectionner quant à la stabilisation rapide des traumatismes, la prévention des hémorragies internes ou encore le nettoyage des plaies. En outre, un médecin urgentiste de MSF a proposé une formation sur la gestion des afflux massifs de blessé.es qui a réuni 40 participant.es. Le circuit des patient.es a également été revu et des conseils ont été donnés sur l’approvisionnement et la gestion des fournitures médicales.

 « Nous n'avons pas été en mesure de finaliser complètement la formation sur la gestion des afflux massifs de blessé.es. Il reste encore beaucoup à faire, mais nous avons l'intention, si c’est possible, de revenir bientôt », conclut Anja Wolz. « Nous voulons aussi continuer à étudier les chaînes d'approvisionnement de l'hôpital. Ce sont quelques-unes des principales demandes du personnel de l'hôpital. »