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Notre assistance aux victimes de l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma

Suite à l'éruption du volcan Nyiragongo, le 22 mai, près de la ville congolaise de Goma, quelques 400 000 personnes ont été contraintes de fuir et quitter la ville. À Goma même, dans la province du Nord-Kivu, plus d'un demi-million de personnes sont privées d'eau potable. Nos équipes ainsi que d'autres organisations humanitaires apportent une aide urgente aux victimes de l'éruption volcanique.

Massa's mensen zijn op de been. Uit angst voor een nieuwe uitbarsting en omdat Goma gedeeltelijk is geëvacueerd, zoeken deze mensen veiligheid in de omliggende steden. Honderdduizenden mensen hebben nu dringend water, voedsel, onderdak en medische zorg nodig
Des centaines de milliers de personnes ont fui l’endroit elles vivaient par crainte d’une nouvelle éruption volcanique. Elles sont maintenant en quête de sécurité et se déplacent en voiture ou à pieds dans les villes environnantes, comme à Sake, une ville située à 25 kilomètres à l'ouest de Goma, mais aussi à Rutshuru et Minova, ou en bateau à Bukavu. Elles ont un besoin urgent d'eau, de nourriture, d'abris et de soins médicaux. © Yves Ndjadi, 27 mai 2021.

La crainte d'une épidémie de choléra

« Nous aidons les personnes déplacées dans leurs besoins immédiats, mais ce n'est pas suffisant », déclare Magali Roudaut, coordinatrice de notre projet sur place. « Il est urgent de fournir davantage d'eau potable. Une nouvelle épidémie majeure constitue désormais la première menace pour les personnes sur le terrain et les communautés d'accueil qui les hébergent. »

Le soutien d'autres organisations est nécessaire

« Il y a encore des besoins urgents qui ne sont pas satisfaits, comme la distribution de nourriture, les latrines, les abris, les couvertures et les jerricans d'approvisionnement en eau », déclare Magali Roudaut. « Nous demandons de toute urgence le soutien d'autres organisations humanitaires pour aider ces personnes. »

500 000 personnes sans eau potable

Jusqu'à présent, 31 décès ont été signalés, directement ou indirectement en raison de l'éruption, selon l'ONU. Plusieurs bâtiments ont été gravement endommagés ou se sont effondrés, les structures de santé et l'approvisionnement en eau et en électricité dans certaines parties de la ville ont également été touchés. Plus de 500 000 personnes n'ont plus accès à l'eau potable.

We delen water uit aan duizenden ontheemden
Nous distribuons de l'eau à des milliers de personnes déplacées. Sur la photo, des personnes font la queue pour remplir leurs jerrycans jaunes d'eau potable, à Sake. Le manque d'eau potable engendre une menace d’une nouvelle épidémie de choléra. © Moses Sawasawa, 28 mai 2021.

Nos équipes à Saké aident entre 100 000 et 180 000 personnes

Nos équipes dans la région aident actuellement les personnes déplacées à Sake. Là-bas, entre 100 000 et 180 000 personnes se sont rassemblées dans des églises, des écoles, des mosquées et dans les rues. Tout le monde y cherche de la nourriture, de l'eau, un abri et des soins de santé.

Se concentrer sur la prévention du choléra

Nous nous concentrons également sur la prévention de la propagation du choléra et le traitement des patients atteints de cette maladie. Nos équipes gèrent un centre de lutte contre le choléra, assurent une surveillance épidémiologique et fournissent de l'eau potable. Nous sommes actuellement en mesure de fournir 125 000 litres d'eau potable.

In Sake kunnen de mensen nu jerrycans met drinkbaar water vullen. We hebben een tank opgezet met 120.000 liter water. Die tank kan nog worden aangevuld
À Sake, les personnes déplacées peuvent désormais remplir des jerrycans d'eau potable. Nous avons mis en place un réservoir avec 120 000 litres d'eau. Ce réservoir peut toujours être réapprovisionné. © Moses Sawasawa, 28 mai 2021.

Plus de 200 consultations médicales en une journée

Nous fournissons également des soins médicaux aux victimes qui arrivent dans nos centres de santé et nos hôpitaux. Nos équipes ont assuré 202 consultations médicales le premier jour de notre intervention d'urgence, rien qu'à Sake. Trois personnes ont été admises au centre de choléra avec une suspicion de choléra, mais tous les résultats des tests étaient négatifs. Cependant, le risque de choléra pour les habitants de Sake reste élevé.

Nos équipes à Goma travaillent également à l'amélioration des conditions de vie. Nous construisons des latrines pour les personnes déplacées et avons fait don de matelas à l'hôpital provincial de Goma. Sur la route entre Goma et Rutshuru, nous soutenons les cliniques existantes. Nous avons mis en place un service d'urgence supplémentaire à environ 6 km de la coulée de lave.

Accidents de la circulation et empoisonnements à Rutshuru

À Rutshuru, également dans le Nord-Kivu, quelque 25 000 personnes déplacées sont arrivées. Nos équipes y soutiennent l'hôpital et deux centres de santé. Nous y dispensons des soins de santé de base et envoyons les patients souffrant d'affections ou de blessures complexes à l'hôpital de Rutshuru. La plupart des urgences médicales sont liées à des accidents de la circulation, mais aussi à des cas d'empoisonnement par des gaz volcaniques. Certaines personnes ont signalé des symptômes tels que des maux de tête, des yeux douloureux et des problèmes respiratoires.