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Epidémie de choléra en Haïti : Médecins Sans Frontières réagit en installant des centres de traitement et des points de réhydratation

En Haïti, MSF fait actuellement face à une épidémie de choléra. Depuis la semaine dernière, nos équipes soutiennent les autorités sanitaires haïtiennes pour répondre à l'urgence de la situation et traiter les patients présentant des symptômes. Le 3 octobre dernier, nos équipes avaient admis 68 patients. Un enfant de trois ans est mort.

Le centre de traitement de Cité Soleil. Selon leur taille, les tentes ont une capacité de 8 à 15 lits. Ici, une infirmière se prépare à réhydrater les patients. Alexandre Marcou, 3 octobre 2022.
Le centre de traitement de Cité Soleil. Selon leur taille, les tentes ont une capacité de 8 à 15 lits. Ici, une infirmière se prépare à réhydrater les patients. © Alexandre Marcou, 3 octobre 2022.

MSF fait face au choléra : 3 centres de traitement avec un total de 80 lits

Dans la capitale Port-au-Prince et ses environs, nous avons ouvert trois centres de traitement : un centre de 10 lits dans le quartier de Brooklyn, un centre de 20 lits dans le quartier de Turgeau et un centre de 50 lits à l'hôpital de Médecins Sans Frontières à Cité Soleil. Nous avons également ouvert plusieurs points de réhydratation. Actuellement, le centre de Cité Soleil peut encore recevoir de nouveaux patients atteints du choléra ; mais les deux autres centres ont atteint leur capacité maximale.

Premiers malades du choléra confirmés à Port-au-Prince

Ces derniers jours, plusieurs personnes de Port-au-Prince se sont présentées au centre d'urgence MSF de Turgeau et à l'hôpital de Cité Soleil avec des symptômes tels que des diarrhées aqueuses sévères et des vomissements importants. Un échantillon provenant d'un patient de Turgeau a été testé positif au choléra par les autorités haïtiennes.

Difficultés supplémentaires lors d'une épidémie de choléra : pénurie de carburant, d'eau potable et de services de santé

Cette recrudescence du choléra intervient alors que la population haïtienne connaît d'énormes difficultés d'accès aux soins. L'insécurité et la violence, associées à de graves pénuries de carburant et d'eau potable, ont contraint de nombreux établissements de santé à réduire et, dans certains cas, à cesser complètement leurs activités. En outre, il est de plus en plus difficile pour les personnes ayant besoin d'un traitement de se déplacer, car les transports publics ne fonctionnent pratiquement pas en raison du manque de carburant dans le pays.