Médecins Sans Frontières intervient en mer parce que des vies sont en jeu. La Méditerranée centrale reste l’une des routes migratoires les plus meurtrières au monde, avec plus de 26 000 morts et disparus depuis 2014. Alors que les États européens se dérobent à leur responsabilité d’organiser un véritable dispositif de sauvetage, les ONG continuent de combler ce vide.
Notre engagement est à la fois humanitaire et juridique. Les personnes qui fuient la Libye cherchent avant tout la sécurité, mais se heurtent sur leur chemin à des dangers extrêmes. Le retour en Libye n’est tout simplement pas une option : les personnes en mouvement y sont victimes de violences physiques et psychologiques sévères, d’extorsion et de détention arbitraire dans des conditions inhumaines, avec des conséquences graves pour leur santé. Les y renvoyer constituerait une violation du droit maritime, humanitaire et du droit des réfugiés.