Médias sociaux

Open the menu

Yémen: 49 blessés et deux morts après des combats intensifs à Taïz

Quatre jours d’intenses combats dans la ville yéménite de Taïz ont conduit à l'impossibilité pour les populations d'accéder aux soins et au moins un hôpital public a été forcé de fermer. Les affrontements dans les zones urbaines densément peuplées ont des conséquences dévastatrices pour les civils et empêchent les blessés de guerre d’accéder aux soins vitaux dans la ville de Taïz.

In agustus 2018 openden we in Mocha, in het district Taiz, een chirurgisch ziekenhuis om de oorlogsgewonden van de frontlinie tussen Taiz en Hodeidah te verzorgen. Het ziekenhuis in Mocha is de enige medische structuur in de hele regio. © Agnes Varraine-Leca, december 2018.enige ziekenhuis in de regio
En août 2018, nous avons ouvert un hôpital chirurgical à Mocha, dans le district de Taiz, pour soigner les blessés de première ligne entre Taiz et Hodeidah. L’hôpital de Mocha est la seule structure médicale de la région.© Agnes Varraine-Leca, décembre 2018.

peur des attaques sur les hôpitaux

« Nous craignons que les blessés soient pris au piège entre les lignes de front et que nombre d’entre eux ne puissent atteindre les centres de santé dans ou à l’extérieur de la ville » déclare Caroline Ducarme, chef de mission MSF au Yémen. « Dans trois des structures médicales soutenues par MSF dans la ville de Taïz, au cours des quatre derniers jours, les équipes médicales ont reçu 49 blessés de guerre et deux personnes déjà décédées à leur arrivée. »

Un hôpital aurait été endommagé à la suite de combats à proximité. De plus, l'un des hôpitaux publics de Taïz a été forcé de fermer à cause des hostilités, ce qui rend l'accès aux soins vitaux encore plus difficile pour les populations.

Dans un hôpital public soutenu par MSF, des équipes médicales ont reporté qu'un patient gravement blessé a été sorti de force du bloc opératoire et privé des soins médicaux plus que nécessaires. C’est une situation inacceptable.

les structures médicales doivent être protégées

De peur d’une attaque contre l’hôpital, les gens retirent leurs proches des hôpitaux. Certains membres du personnel médical ont quitté leur travail parce qu'ils sont inquiets pour leur sécurité.

Le premier jour des hostilités, le centre de traumatologie de MSF à Taïz Houban, de l'autre côté de la ligne de front, a reçu un garçon de deux ans blessé au visage par un éclat d'obus après une explosion près de sa maison, dans la vieille ville. La famille a dû conduire pendant près de trois heures, traversant les lignes de front, sous les échanges de tirs pour atteindre la structure.

Une fois de plus, MSF appelle toutes les parties au conflit à mettre en place des mesures plus fermes pour assurer la protection des civils, faciliter l'accès aux structures médicales pour tous les malades et blessés, permettre l'acheminement du matériel humanitaire et médical dans toutes les zones et protéger le personnel médical ainsi que les installations sanitaires.