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Réponse internationale au VIH pour les cinq prochaines années : ce qui devrait être à l'ordre du jour de la réunion des Nations unies

Du 8 au 10 juin, les États membres des Nations unies tiendront une réunion de haut niveau à New York au sujet de la réponse mondiale au VIH. L’objectif ? Définir la politique internationale et le financement de cette réponse pour les cinq prochaines années. Bien que MSF ne participe pas à cette réunion, nous suivons les négociations avec grand intérêt.

VIH : ambitions et objectifs pour les cinq prochaines années

La réunion vise à établir une déclaration politique sur le VIH/sida, à définir les objectifs de lutte contre la maladie à atteindre ainsi que l'engagement international en la matière. Tout ceci constituera le nouveau cadre relatif aux résultats à obtenir ces prochaines années, notamment dans les pays où MSF lutte contre le VIH.

Partage d'expérience avec l'ONU

MSF a acquis une expertise sur le VIH/SIDA ces dernières décennies. Nous voulons donc partager notre expérience et notre position avec l'ONU. En identifiant les facteurs clés permettant une réduction efficace de la mortalité et des taux de transmission, nous voulons contribuer au cadre et à l’orientation à donner pour les cinq prochaines années.

Les points d'attention à inscrire à l'ordre du jour

Les domaines d'intervention ci-dessous sont absents de l'agenda de l'ONU ou nécessitent une plus grande attention. Il est indispensable qu’ils figurent dans la déclaration politique qui sera établie :

  • Malgré les progrès importants réalisés en matière de dépistage et de mise en place de traitements précoces, le taux de mortalité lié au VIH/sida reste inacceptable. Pour y remédier, nous devons nous concentrer sur la lutte contre la principale cause de mortalité : la maladie du VIH avancée.
  • Nous devons nous concentrer sur l'identification des personnes qui courent le plus grand risque de mourir, c'est-à-dire les personnes vivant avec un VIH avancé, et veiller à ce qu'elles soient dépistées et traitées précocement pour le VIH et pour leurs comorbidités. Outre la tuberculose, les principales causes de décès sont les infections bactériennes et fongiques graves, telles que la méningite cryptococcique.
  • Pour les pays présentant des taux de mortalité élevés - comme les pays d'Afrique occidentale et centrale - des efforts spécifiques doivent être déployés.
  • Des médicaments antirétroviraux doivent être accessibles à tout le monde. Par conséquent, les droits et l'utilisation des garanties de santé publique convenues dans le cadre des règles du commerce international doivent être reconnus et appliqués.