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MSF affrète son propre navire pour sauver les réfugiés et migrants en Méditerranée

Voici six ans que les équipes de MSF travaillant sur les navires de recherche et de sauvetage assistent avec horreur à la tragédie humaine qui se déroule aux portes de l'Europe. Aujourd’hui, MSF affrète son propre navire, le Geo Barents, pour sauver la vie de ces réfugiés et migrants qui tentent la mortelle traversée en Mer Méditerranée depuis la Libye.

Méditerranée MSF Geo Barents
Le Geo Barents, le navire de recherche et de secours en mer, affrété par MSF. © MSF, mai 2021.

Traverser la Méditerranée ET fuir le danger en Lybie

Depuis le début de l'année, plus de 500 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée centrale. Ceux qui ne meurent pas en mer courent le risque d'être interceptés par les garde-côtes libyens - soutenus par l'UE - et d’être ensuite renvoyés de force en Libye. La plupart finissent par être arbitrairement enfermés dans de dangereux centres de détention où ils sont exposés à des risques mortels tels que les mauvais traitements, les violences sexuelles, l'exploitation.

Le résultat direct de politiques européennes irresponsables

« Au fil des ans, les gouvernements européens se sont progressivement désengagés de la recherche et du sauvetage proactifs en Méditerranée centrale ; ils ont manqué à leur devoir d'assistance aux personnes en danger et ont délibérément entravé, voire criminalisé, le travail indispensable des ONG », explique Ellen van der Velden, responsable des opérations de recherche et de sauvetage de MSF. « Ces politiques ont abandonné des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants aux frontières Sud de l'Europe. »

Le soutien de l’UE à la libye doit cesser

MSF demande la fin du soutien de l'UE aux garde-côtes libyens et du renvoi forcé de personnes en Libye. « Le soutien de l'UE à ce « commerce de la souffrance » doit cesser immédiatement. Les États membres de l'UE doivent veiller à ce qu'un mécanisme de recherche et de sauvetage proactif et dédié, dirigé par les États, soit relancé de toute urgence en Méditerranée centrale », déclare Elle van der Velden.