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« Ce n'est pas normal qu’aujourd’hui j'entende des gens dire qu’ils préfèrent rentrer en Syrie pour mourir en tant qu’être humain plutôt que de rester dans des camps de réfugiés où ils croupissent comme des chiens »

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Alyssia est médecin. Elle est partie en mai 2016 dans le camp de réfugiés d’Idomeni, dans le nord de la Grèce, près de la frontière macédonienne. Elle y assurait les soins de 1ère ligne, des soins de santé sexuelle et reproductive et les vaccinations. Elle a assisté au démantèlement du camp par la police. Un souvenir qui l’a marquée.

Les Personnes déplacées

À l'heure actuelle, plus de 65 millions de personnes dans le monde sont déplacées — le nombre le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. Nombreux sont les déplacés qui fuient leur foyer pour échapper à la persécution, à la pauvreté et à la guerre dans leur pays d'origine comme au Soudan du Sud, en Syrie, en République centrafricaine, au Yémen, au Myanmar…

En Europe, les gouvernements ont passé des accords avec la Libye pour empêcher les migrants et réfugiés d’atteindre leurs côtes, sachant bien qu’ils les exposaient ainsi à des pratiques généralisées de torture, de détention et d’extorsion criminelle. En Océanie, des pratiques similaires ont lieu : l’Australie applique une politique de détention offshore sur l’île de Nauru où des familles sont séparées et où il n’y a aucune chance d’avenir. 

La réponse de MSF

En tant qu'organisation internationale d'aide médicale et humanitaire, MSF fournit des soins médicaux et psychologiques aux populations déplacées vulnérables partout dans le monde. Nous sommes témoin des situations qui forcent les gens à fuir leur foyer et du fort prix qu'ils doivent payer pour tenter d'atteindre la sécurité et de se bâtir une vie meilleure.

L’intervention de MSF auprès des personnes réfugiées ou déplacées consiste d’abord à assurer les besoins vitaux des populations : l'approvisionnement en eau potable, nourriture et abris. Une fois les besoins vitaux assurés, des programmes médicaux sont mis en place  tels que les soins de santé physique et en santé mentale ainsi que des programmes nutritionnels et sanitaires.

Dans les camps de déplacés ou de réfugiés, la promiscuité, l’absence de vaccination préalable, l’accès réduit ou inexistant à l’eau potable peuvent conduire à la propagation de maladies, comme le choléra par exemple, et extrêmement contagieuses et dangereuses, comme la rougeole, pour des personnes vulnérables, dont font partie les enfants de moins de cinq ans.

Les populations vivant dans ces camps peuvent également avoir des besoins de santé spécifiques, notamment lorsqu’elles ont fui un conflit armé, comme en Irak et en Syrie. Les blessures infligées à ces populations durant le siège de ces villes, pendant l'offensive ou au cours de leur fuite peuvent nécessiter des opérations chirurgicales, et les traumatismes qu’elles ont subis des soins de santé mentale.

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