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« En Guinée, encore beaucoup de personnes meurent du sida. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas accès à l’information, au traitement, elles sont rejetées, discriminées, elles ont tout simplement peur de mourir. »

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Laurélie est promotrice de la santé pour MSF. Pour sa première mission, elle est partie neuf mois en Guinée pour un projet VIH/sida. Car non, même si on en parle moins, le sida n’est pas de l'histoire ancienne. L’année dernière, près d’un million de personnes en sont mortes.

Stigmatisation, peur, manque d’accès, manque d’information… Le rôle des promoteurs et promotrices de la santé est essentiel :

  • partager des informations avec la communauté
  • comprendre et analyser les pratiques et les comportements locaux
  • trouver le meilleur moyen de faire passer les messages : avec des outils allant des spectacles de marionnettes aux vidéos Whatsapp

VIH/sida

Des chiffres qui font froid dans le dos...

  • Chaque année, un million de personnes meurent du sida
  • et 2 millions sont contaminées par la maladie.
  • Environ 37 millions de personnes vivent avec le VIH.

C’est en Afrique que la maladie continue à faire le plus de ravages. Guérir du VIH/sida n’est pas encore possible, mais il existe aujourd’hui des médicaments qui permettent aux patients de vivre plus longtemps, de mener une existence normale et – surtout – de ne plus transmettre le virus.

Pour ce faire, l’accès aux médicaments à un stade précoce de la maladie et l’adhérence au traitement sont essentiels. En 2017, pas moins de 15 millions de personnes n’ont pas été en mesure de suivre correctement leur traitement – c’est presque la moitié des malades.

L’Afrique de l’Ouest et centrale sont des régions négligées de la réponse mondiale au VIH. Elles sont à la traîne tant au niveau de l’attention accordée à la lutte contre la maladie que des investissements qui y sont consacrés. L’accès au traitement, mais aussi aux tests de dépistage y est insuffisant. Environ 30% des personnes infectées dans le monde ne savent pas qu’elles sont séropositives. Et en Afrique de l’Ouest et centrale, moins de la moitié de ces personnes peuvent se faire dépister. Elles découvrent donc bien trop tard qu’elles sont contaminées. Dans de nombreux cas, un traitement n’est alors plus possible. Souvent, trop souvent, des patients meurent quelques heures seulement après leur admission à l’hôpital. C’est inacceptable.

Dans les contextes instables, où la population doit souvent fuir les violences, l’adhérence au traitement est terriblement compromise. La continuité de la prise de médicaments ne peut y être assurée en raison d’obstacles logistiques ou sécuritaires, tant pour nos équipes que pour les patients.

La stigmatisation du patient par la communauté joue aussi un rôle majeur. Lorsque la séropositivité d’une personne est connue, celle-ci peut être rejetée par sa famille, voire par la communauté tout entière. Le patient se retrouve donc isolé – y compris financièrement – et n’a plus accès aux médicaments, car il ne peut plus payer le transport, trop onéreux, jusqu’au centre de santé.

La réponse de MSF

MSF prend actuellement en charge plus de 230 000 patients vivant avec le VIH dans 19 pays. Nous mettons l’accent sur l'accès aux soins gratuits et de qualité, en ce compris des tests de dépistage. Dans tous nos projets, nous développons et utilisons des kits de dépistage et de traitement du VIH. En outre, nous menons aussi des campagnes de sensibilisation sur l’importance du dépistage précoce et de l’adhésion thérapeutique. Nous avons également mené des grandes campagnes contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

Dans quatre hôpitaux d’Afrique de l’Ouest et centrale, nous dispensons nous-mêmes, ou soutenons, gratuitement, des traitements contre le VIH/sida.

  • Au Kenya, nos équipes soutiennent un hôpital de 200 lits : nous formons le personnel local, offrons du matériel médical et soutenons le travail de laboratoire.
  • Au Malawi, nous soutenons également un hôpital de 200 lits. Nous y formons aussi le personnel et soutenons les pharmacies et les laboratoires.
  • En Guinée et en République démocratique du Congo, MSF gère une clinique spécifiquement dédiée aux personnes vivant avec le VIH. Nous collaborons avec les centres de santé de la région pour mieux aiguiller les patients et formons le personnel à dispenser de meilleurs soins aux malades.
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