La population soudanaise continue d'être soumise à une violence effroyable, les parties belligérantes continuant de s'attaquer mutuellement sans guère de respect pour la vie des civils. Les populations restent invisibles, bombardées, assiégées, déplacées et privées de nourriture, de soins médicaux et de services de base vitaux.
Il faut parler du Soudan

La guerre au Soudan entre les Forces de soutien rapide (RSF) et les Forces armées soudanaises (SAF) entre dans sa troisième année et les populations restent invisibles, bombardées, assiégées, déplacées et privées de nourriture, de soins médicaux et de services de base vitaux. Selon l'ONU, 60 % des 50 millions d'habitants du pays ont besoin d'une aide humanitaire et les populations sont confrontées à des crises sanitaires simultanées et à un accès limité aux soins de santé publics.
Comprendre la guerre au Soudan en 5 points clés 👇
Vous ne le saviez pas ? C’est normal. La crise au Soudan continue de se dérouler dans un silence assourdissant, et dans une indifférence presque générale.
À travers cette ligne du temps, retracez les grandes étapes d’un conflit dévastateur, trop souvent ignoré, qui continue de plonger le Soudan dans une crise humanitaire sans précédent.
Affrontements à Khartoum
Des affrontements entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) éclatent à Khartoum, la capitale, ainsi que dans d'autres régions du pays. L'intensité des combats, couplée aux pillages, rend le déploiement d'activités médicales et humanitaires extrêmement complexe et risquée.
Harcèlement inacceptable
Médecins Sans Frontières (MSF) condamne le harcèlement inacceptable de son personnel ainsi que le pillage et l'occupation violents de ses locaux médicaux et de ses structures d'appui au Soudan.
Le personnel et les patient·e·s sont régulièrement confrontés au traumatisme des groupes armés qui pénètrent dans les locaux de MSF et les pillent, et qui volent les médicaments, les fournitures et les véhicules. Ce mépris choquant des principes humanitaires et du droit international humanitaire entrave notre capacité à fournir des soins de santé aux populations à un moment où elles en ont désespérément besoin.
MSF urge les acteurs internationaux à répondre à la crise des réfugié·e·s soudanais·e·s
Le conflit qui sévit au Soudan a forcé plus de quatre millions de personnes au déplacement. Parmi elles, environ 3.3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. 380 000 personnes ont en revanche fui vers le Tchad, cherchant refuge dans des camps autour de la ville frontalière d’Adré. Les équipes MSF sur place sont actuellement témoins des conditions de vies désastreuses auxquelles ces réfugié·e·s font face, notamment de graves pénuries de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires, d’abris et d’accès aux soins de santé.
Un demi-million de réfugié·e·s soudanais·e·s
Le monde ne doit pas détourner le regard : un demi-million de réfugié·e·s soudanais·e·s dans l'est du Tchad dépendent de l'aide humanitaire.
"Tant de personnes en quête de refuge dans le désert dépendent de l'aide humanitaire, qui est insuffisante et sporadique. Cela ne peut pas continuer", déclare Stephen Cornish, directeur général de Médecins Sans Frontières.
Violences commises sur les populations civiles
Depuis le début du conflit au Soudan en avril 2023 opposant l’armée régulière aux forces de soutien rapide, près de 500 000 personnes ont trouvé refuge dans l’est du Tchad, fuyant les violences commises sur les populations civiles, notamment dans la région du Darfour occidental. Médecins Sans Frontières (MSF) est présente depuis le début de la crise dans la petite ville d’Adré à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
A ce titre, l’organisation a reçu dans ses structures médicales 135 patientes entre juillet et décembre 2023 déclarant avoir été victimes de viols : leur âge varie entre 14 et 40 ans et 18 d’entre elles sont mineures. Les agresseurs étaient armés dans 90% des cas.
Un an après le début de la guerre
Un an après le début de la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) du gouvernement et les Forces de soutien rapide (RSF), le Soudan est confronté à l’une des pires crises de ces dernières décennies. Cette catastrophe titanesque résulte d’actions et de choix humains. Alors que les gouvernements, les organisations humanitaires et les bailleurs de fonds se réunissent le 15 avril à Paris pour discuter des moyens d'améliorer l'acheminement de l'aide humanitaire, Médecins Sans Frontières (MSF) leur lance un appel pour intensifier immédiatement la réponse humanitaire.
Une guerre contre la population - Le coût humain du conflit et de la violence au Soudan
La guerre au Soudan a conduit à un effondrement total de la protection des civils, à des violences sexuelles et à des attaques incessantes contre les hôpitaux et le personnel de santé, selon un rapport MSF intitulé "Une guerre contre la population - Le coût humain du conflit et de la violence au Soudan" (anglais uniquement).
Une personne sur cinq a été déplacée
En cours depuis un an et demi, la guerre au Soudan a déclenché l'une des crises humanitaires les plus graves depuis des décennies. Selon l'ONU, une personne sur cinq a été déplacée et la moitié de la population fait face à une grave insécurité alimentaire. Médecins Sans Frontières (MSF), qui emploie plus de 1 000 personnes dans 15 hôpitaux, 9 centres de santé et des cliniques mobiles au Soudan, intensifie sa réponse humanitaire grâce à une aide de 35 millions d'euros de la IKEA Foundation.
Alerter sur la catastrophe humanitaire causée par la guerre au Soudan
Christopher Lockyear, secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF), est intervenu aujourd’hui au Conseil de sécurité des Nations unies, à New-York, afin d’alerter sur la catastrophe humanitaire causée par la guerre au Soudan, appelant à la fin des violences contre les civils et à un nouvel engagement en faveur de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Affrontements à Khartoum
Des affrontements entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) éclatent à Khartoum, la capitale, ainsi que dans d'autres régions du pays. L'intensité des combats, couplée aux pillages, rend le déploiement d'activités médicales et humanitaires extrêmement complexe et risquée.
Harcèlement inacceptable
Médecins Sans Frontières (MSF) condamne le harcèlement inacceptable de son personnel ainsi que le pillage et l'occupation violents de ses locaux médicaux et de ses structures d'appui au Soudan.
Le personnel et les patient·e·s sont régulièrement confrontés au traumatisme des groupes armés qui pénètrent dans les locaux de MSF et les pillent, et qui volent les médicaments, les fournitures et les véhicules. Ce mépris choquant des principes humanitaires et du droit international humanitaire entrave notre capacité à fournir des soins de santé aux populations à un moment où elles en ont désespérément besoin.
MSF urge les acteurs internationaux à répondre à la crise des réfugié·e·s soudanais·e·s
Le conflit qui sévit au Soudan a forcé plus de quatre millions de personnes au déplacement. Parmi elles, environ 3.3 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. 380 000 personnes ont en revanche fui vers le Tchad, cherchant refuge dans des camps autour de la ville frontalière d’Adré. Les équipes MSF sur place sont actuellement témoins des conditions de vies désastreuses auxquelles ces réfugié·e·s font face, notamment de graves pénuries de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires, d’abris et d’accès aux soins de santé.
Un demi-million de réfugié·e·s soudanais·e·s
Le monde ne doit pas détourner le regard : un demi-million de réfugié·e·s soudanais·e·s dans l'est du Tchad dépendent de l'aide humanitaire.
"Tant de personnes en quête de refuge dans le désert dépendent de l'aide humanitaire, qui est insuffisante et sporadique. Cela ne peut pas continuer", déclare Stephen Cornish, directeur général de Médecins Sans Frontières.
Violences commises sur les populations civiles
Depuis le début du conflit au Soudan en avril 2023 opposant l’armée régulière aux forces de soutien rapide, près de 500 000 personnes ont trouvé refuge dans l’est du Tchad, fuyant les violences commises sur les populations civiles, notamment dans la région du Darfour occidental. Médecins Sans Frontières (MSF) est présente depuis le début de la crise dans la petite ville d’Adré à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
A ce titre, l’organisation a reçu dans ses structures médicales 135 patientes entre juillet et décembre 2023 déclarant avoir été victimes de viols : leur âge varie entre 14 et 40 ans et 18 d’entre elles sont mineures. Les agresseurs étaient armés dans 90% des cas.
Un an après le début de la guerre
Un an après le début de la guerre entre les Forces armées soudanaises (SAF) du gouvernement et les Forces de soutien rapide (RSF), le Soudan est confronté à l’une des pires crises de ces dernières décennies. Cette catastrophe titanesque résulte d’actions et de choix humains. Alors que les gouvernements, les organisations humanitaires et les bailleurs de fonds se réunissent le 15 avril à Paris pour discuter des moyens d'améliorer l'acheminement de l'aide humanitaire, Médecins Sans Frontières (MSF) leur lance un appel pour intensifier immédiatement la réponse humanitaire.
Une guerre contre la population - Le coût humain du conflit et de la violence au Soudan
La guerre au Soudan a conduit à un effondrement total de la protection des civils, à des violences sexuelles et à des attaques incessantes contre les hôpitaux et le personnel de santé, selon un rapport MSF intitulé "Une guerre contre la population - Le coût humain du conflit et de la violence au Soudan" (anglais uniquement).
Une personne sur cinq a été déplacée
En cours depuis un an et demi, la guerre au Soudan a déclenché l'une des crises humanitaires les plus graves depuis des décennies. Selon l'ONU, une personne sur cinq a été déplacée et la moitié de la population fait face à une grave insécurité alimentaire. Médecins Sans Frontières (MSF), qui emploie plus de 1 000 personnes dans 15 hôpitaux, 9 centres de santé et des cliniques mobiles au Soudan, intensifie sa réponse humanitaire grâce à une aide de 35 millions d'euros de la IKEA Foundation.
Alerter sur la catastrophe humanitaire causée par la guerre au Soudan
Christopher Lockyear, secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF), est intervenu aujourd’hui au Conseil de sécurité des Nations unies, à New-York, afin d’alerter sur la catastrophe humanitaire causée par la guerre au Soudan, appelant à la fin des violences contre les civils et à un nouvel engagement en faveur de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Si on en parle pas, qui le fera?
Téléchargez ou commandez votre kit de mobilisation et recevez des posters et stickers pour relayer le message.
Mobilisez-vous dès maintenant : accrochez l'affiche à vos fenêtres ou sur votre campus, demandez à votre bar préféré, votre club de sport ou votre épicier d'afficher le poster, coller les stickers sur votre casque de vélo ou votre ordinateur... Bref: #TalkAboutSudan.
MSF au Soudan : une présence essentielle
Présente au Soudan depuis 1979, Médecins Sans Frontières intervient dans les zones les plus touchées pour fournir des soins médicaux d’urgence. Depuis le début de la guerre, nous avons intensifié nos actions malgré les entraves à l’aide humanitaire. Aujourd’hui, 80% des infrastructures médicales sont hors service, privant 65% de la population d’un accès aux soins.
MSF travaille actuellement dans plus de 33 établissements de santé dans 10 États du Soudan. Nos principales activités de MSF en matière de santé médicale et mentale au Soudan sont :
- Soins et chirurgie d'urgence, y compris les soins aux blessés de guerre et aux blessés non liés à la guerre
- Dépistage de la malnutrition et traitement hospitalier et ambulatoire des enfants souffrant de malnutrition aiguë et des femmes enceintes
- Soins ambulatoires et cliniques mobiles, y compris dans les sites accueillant des personnes déplacées et des réfugiés
- Soutien psychosocial et soins de santé mentale
- Interventions en cas d'épidémies (choléra, rougeole, etc.)
- Fourniture et dons de médicaments et de matériel médical aux établissements de santé
- Activités liées à l'eau et à l'assainissement
Depuis avril 2023, plus de 1,7 million de personnes ont consulté des hôpitaux, des centres de santé et des cliniques mobiles soutenus par MSF ou dans lesquels l'organisation travaille, et plus de 320 000 personnes ont été admises dans nos services d'urgence.
Les impacts du conflit au Soudan ne s’arrêtent pas à ses frontières. Au Soudan du Sud, plus d'un million de réfugiés et rapatriés ont afflué, surchargeant les infrastructures déjà fragiles. À Renk, MSF soutient l’hôpital local, déploie des cliniques mobiles et répond à l’épidémie de choléra avec soins et vaccinations. Pourtant, les besoins restent criants en eau, nourriture et abris.
Vous pouvez nous aider
🙏 Faites un don à notre fonds d’urgence pour le Soudan
Le Soudan n’est pas le seul pays en détresse : ne fermez pas les yeux sur les crises négligées.
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