18 septembre. Alors que les forces israéliennes continuent de bombarder Gaza, le système de santé est à bout. Aujourd'hui, MSF a ouvert un deuxième hôpital de campagne à Deir Al Balah et a commencé les consultations externes. L'expansion des autres services dépend des autorités israéliennes, qui ont retardé l'entrée des fournitures à Gaza. Le nouvel hôpital de campagne n'est nécessaire qu'en raison de la destruction du système de santé. La meilleure façon de fournir des soins à la population de Gaza est de protéger et de soutenir les installations existantes tout en leur permettant un accès sûr. Étant donné que 19 des 36 hôpitaux de Gaza ne fonctionnent pas actuellement, les hôpitaux de campagne sont le dernier recours pour fournir des soins vitaux. Un cessez-le-feu immédiat et permanent est la seule solution pour fournir aux habitants de Gaza les soins de santé dont ils ont désespérément besoin. Depuis le début de la guerre, MSF a dû quitter 14 structures de santé, y compris des hôpitaux, en raison d'ordres d'évacuation des autorités israéliennes, de combats dans les zones environnantes ou d'attaques directes. Alors que les zones dites humanitaires ont été bombardées à plusieurs reprises par les forces israéliennes, la protection de ces hôpitaux de campagne ainsi que des derniers hôpitaux de Gaza doit être assurée.

Une épidémie de choléra sévit dans le centre et l'est du Soudan, entraînant encore plus de risque de morts et de misère pour des populations déjà meurtries par la guerre brutale qui sévit dans le pays. Nos équipes d'urgence de Médecins Sans Frontières (MSF) apportent leur soutien en traitant les patients et en fournissant de l'eau et des services d'assainissement. Entre la fin du mois d'août et le 9 septembre, nous avons traité 2 165 patients dans les établissements que nous soutenons. MSF demande aux Nations Unies et aux organisations internationales de financer et d'intensifier les activités, en particulier les services d'eau et d'assainissement (watsan), qui sont essentiels pour arrêter la propagation mortelle.

5 septembre. Alors que le ministère de la Santé et l'ONU ont lancé une vaste campagne de vaccination contre la polio à Gaza, les équipes de MSF apporteront un soutien logistique et organisationnel dans cinq centres de santé à Deir Al Balah, dans le centre de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. La résurgence de la polio à Gaza est une conséquence de la destruction continue des infrastructures et du système de santé par les forces israéliennes. Les conditions de vie insalubres et déplorables et le manque d'accès à la vaccination peuvent favoriser la propagation de la maladie. Environ 640 000 enfants de moins de 10 ans seront vaccinés, mais cela reste très insuffisant pour répondre aux besoins humanitaires médicaux critiques. La seule solution est un cessez-le-feu immédiat et à long terme afin que les habitants de Gaza aient un bon accès à l'aide et aux soins de santé. La campagne et l'annonce de pauses militaires pendant la vaccination ne doivent pas détourner l'attention de la violence incessante et de son impact sur l'acheminement de l'aide humanitaire. Les services de santé ont été presque entièrement détruits par les forces israéliennes, seuls 16 des 36 hôpitaux étant encore opérationnels.

Jérusalem, 27 août - Suite à un ordre d'évacuation émis par les forces israéliennes et une explosion à environ 250 mètres de l'hôpital soutenu par MSF Al Aqsa à Deir Al Balah au centre de Gaza, près de 650 patients ont fui le bâtiment, craignant pour leur vie. En conséquence, et en coordination avec le ministère de la Santé, nos équipes ont ouvert prématurément un hôpital de campagne et ont commencé à recevoir les premiers patients de l'hôpital Al Aqsa dans un contexte de grave pénurie de fournitures et de ressources. Les hôpitaux de campagne ne sont pas une solution, mais un dernier recours face au démantèlement du système de santé par Israël. MSF appelle toutes les parties belligérantes à respecter et à protéger les derniers hôpitaux de Gaza.

Pokrovsk, région de Donetsk, le 22 août 2024 – Alors que la ligne de front se rapproche, une évacuation obligatoire a été décrétée à Pokrovsk et dans les villes et villages environnants, notamment Selydove, Myrnohrad et Novohrodivka, à compter du 20 août 2024. L’évacuation concerne enfants, familles avec enfants, personnes âgées et les personnes à mobilité réduite, car des hostilités actives se déroulent désormais à moins de 10 kilomètres de la ville. Des bénévoles, des secouristes et des autorités sont impliqués dans les efforts d'évacuation. Médecins Sans Frontières (MSF) apporte une assistance médicale.